La Fondation Seligmann a été créée en souvenir des combats menés par Françoise et François-Gérard Seligmann contre le nazisme au sein de la Résistance et contre l’intolérance et l’injustice pendant la guerre d’Algérie.
Dans le respect de l’idéal laïque, elle entend œuvrer pour la victoire de la raison et de la tolérance et promouvoir le rapprochement entre les citoyens et résidents étrangers de toutes origines rassemblés sur le sol français.
Elle a pour but de combattre les sources du racisme et du communautarisme : fondamentalismes religieux, relents du colonialisme, peur irrationnelle de l’inconnu, ségrégations fondées sur la condition sociale, le niveau d’instruction, les traditions héritées du passé.
Elle apporte une aide financière à des projets scolaires ou associatifs poursuivant ces objectifs dans les réseaux d’éducation prioritaire et les quartiers classés en politique de la ville à Paris, en Essonne, en Seine-Saint-Denis et en Val-de-Marne.
Elle organise le concours Vivre et agir ensemble contre le racisme, destiné aux classes de collégiens, lycéens et apprentis.
Elle soutient le journal Après-demain, fondé en 1957 par Françoise Seligmann, avec la Ligue des droits de l’Homme.
La Fondation Seligmann a été reconnue d’utilité publique par décret du 1er août 2006.
Le prix Seligmann n’est pas géré par la Fondation Seligmann, mais par la Chancellerie des universités de Paris.