Développer son autonomie, s’évader, découvrir : tels étaient les objectifs du séjour dans le Pays basque français organisé par France Terre d’Asile, au bénéfice de 9 mineurs isolés étrangers accueillis à la Maison Estrella de Créteil (94).
Au programme de ce séjour qui s’est déroulé du 26 au 31 juillet 2019 : visite de l’aquarium de Biarritz, fêtes de Bayonne, accrobranche dans la forêt du Chiberta et, bien sûr, plage.
Le séjour a permis de renforcer le lien de confiance entre les jeunes et les éducateurs, ce qui favorise la qualité de l’accompagnement sur le long terme. Les jeunes ont pu lâcher prise avant de commencer leur première année de CAP en apprentissage, et s’ouvrir à la culture et aux paysages d’une région de France qu’ils ne connaissaient pas.
Le soutien financier de la Fondation Seligmann a permis la prise en charge de l’hébergement.
À la découverte du Finistère
61 élèves de l’école élémentaire Pierre Foncin, classée en réseau d’éducation prioritaire à Paris (20e) sont partis à la découverte de la mer et du Finistère en avril 2019, avec le soutien de la Fondation Seligmann. Visite de la Cité de la pêche, sortie en bateau, fabrication d’un cerf-volant, production d’une carte postale et d’un journal de bord étaient au programme de ce voyage destinée à permettre de vivre une expérience de la collectivité hors du quartier, à s’autonomiser, à apprendre la gestion de l’effort dans la durée pour mener à bien un projet et à expérimenter différents types d’écrit.
Semina metes, pour ne jamais oublier
Les élèves du collège Joliot Curie de Stains (93), classé en réseau d’éducation prioritaire renforcé, ont réalisé un projet dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la déportation 2018-2019, dont le thème est « Répressions et déportations en France et en Europe (39/45). Espaces et histoire ».
Soutenu par la Fondation Seligmann, le projet Semina metes a tout autant conduit les jeunes à travailler sur les répressions et déportations dont furent victimes des habitants de Stains, avec pour objectif de proposer un espace mémoriel et historique au sein de la nouvelle médiathèque Louis Aragon de Stains en s’appuyant sur les fonds d’archives des territoires, qu’à découvrir des lieux de mémoire tels que le mémorial de la Shoah, le mémorial de Compiègne et le mont Valérien.
Parallèlement, les élèves ont approfondi leurs connaissances historiques en étudiant le parcours de Fernand Devaux, déporté politique du convoi des 45 000 en juillet 1942. À l’issue de ce travail, leurs sentiments et impressions ont été mis en mots et en musique, aboutissant à une création originale, en collaboration avec des élèves de l’école élémentaire Joliot Curie, représentée en mars 2019 sous forme d’un concert pédagogique.
Tout au long du projet exigeant intellectuellement et artistiquement, les élèves ont été accompagnés par Valentine Goby (auteure), Sybille Mathiaud (artiste-peintre), Yohan Recoules (chef d’orchestre), Pierre Chépélov (compositeur) et Gérard Larue (historien local). L’aide de la Fondation Seligmann aura permis de financer le matériel pédagogique nécessaire aux restitutions.
« D’ici, » une exposition de la Maison des Journalistes et de l’agence Magnum
D’ici. C’est un projet porté par la Maison des Journalistes (Paris 15e) et l’agence Magnum, soutenu par la Fondation Seligmann, dont l’objectif est de sensibiliser à la situation des journalistes contraints à l’exil. Et c’est désormais une exposition accessible à tous, ouverte sur la ville – en son cœur, même.
Pour la réaliser, huit journalistes accueillis à la Maison des Journalistes ont travaillé en binôme avec huit photographes de l’agence Magnum. Les trente-huit panneaux exposés sur les grilles de l’hôtel de ville prennent le passant et le citoyen à témoin. On y lit les exils, les nouvelles vies et carrières de ceux qui furent contraints de quitter leurs pays dans l’urgence de la répression. On y lit les violences, les discriminations, le déclassement, la critique des régimes fuis. On y lit aussi la dénonciation des carences du pays d’accueil, notamment le sort fait aux sans-abris et aux réfugiés. Les journalistes, même exilés, sont avant tout des journalistes.
C’était bien là le sens du projet D’ici : permettre à des femmes et des hommes d’ailleurs, que l’existence a brutalement placés face à des choix difficiles, de réinvestir et leur identité et leur rôle social, au service de la liberté d’informer.
Une exposition à découvrir jusqu’au 31 mai 2019, sur les grilles de l’hôtel de ville de Paris.
L’insertion économique au cœur du combat pour les droits des femmes
L’insertion économique et sociale est au cœur du combat pour les droits des femmes, marqué en ce 8 mars par la Journée internationale des droits des femmes. Dans les territoires défavorisés de la région parisienne, les femmes rencontrent plus de difficultés que les hommes à s’insérer dans l’emploi, notamment lorsqu’elles ont charge de famille.
C’est la raison pour laquelle, fidèle à sa vocation de soutenir les initiatives participant notamment à l’insertion des femmes, au vivre ensemble, à la formation des citoyennes et à la lutte contre toutes les formes de discrimination, la Fondation Seligmann a décidé d’aider l’association Femmes A.C.T.I.V.E.S (Association pour la création, le travail, l’initiative et la valorisation des échanges et savoir-faire), créée en 1994 par un groupe de femmes au chômage de la cité du Franc Moisin, à Saint-Denis (93).
Cette association a pour objet l’insertion sociale et professionnelle, la redynamisation sociale et la formation des publics fragilisés sur le territoire de la Seine-Saint-Denis et de Plaine Commune. Le soutien financier qui lui a été apporté par la Fondation Seligmann s’inscrit dans un programme de valorisation des métiers du textile de son chantier Fer et Refaire, dont l’objet est de réaliser des actions de formation et d’accompagnement de femmes éloignées de l’emploi. Il a permis l’acquisition de matériels indispensables à l’opération, qui aura bénéficié en 2018 à 23 personnes, dont 22 femmes, et débouché sur dix formations en bac professionnel, un CDI en confection, un parcours Greta Métiers de la Mode, un projet de création d’autoentreprise et des poursuites en parcours préparation opérationnelle à l’emploi collective.
Une aide concrète, pour rapprocher les femmes de l’emploi et ainsi leur permettre de prendre pleinement possession de leurs droits.