671

L’école élémentaire Eugène Reisz, en REP Jean Perrin à Paris (20e), prépare son projet de « séjour équitation et ferme pédagogique » au Relais des Canardières, dans l’île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, au bénéfice de trois classes de CP (38 élèves). En amont du séjour, un travail sera mené qui comportera une étude de la région (localisation du département, de la ville et du village, avec repérage sur la carte), une étude du trajet (lieux traversés), une lecture et une description d’images à l’aide d’un vocabulaire approprié, une observation de paysages typiques, avec distinction de l’effet des conditions naturelles et de l’activité humaine. La journée type du séjour comportera de l’équitation, des activités à la ferme pédagogique, une visite de la réserve naturelle et des jeux. Ce projet vise notamment à sensibiliser les élèves à la citoyenneté, à la connaissance et au respect du milieu naturel, ainsi qu’à améliorer leur compréhension et expression orale.

Financement de l’atelier à la ferme pédagogique et de l’atelier équitation.

670

L’école maternelle Thionville, en REP Edgar Varèse à Paris (19e), met en œuvre son projet « Thionville danse, ici et ailleurs », au bénéfice de 116 élèves, dont 38 de petite section, 44 de moyenne section et 34 de grande section. Le projet s’organisera en deux pratiques distinctes et complémentaires : d’une part, rencontrer des artistes et des danseurs, se rendre à des spectacles, réaliser des visites, d’autre part, pratiquer autour de deux expériences comprenant chacune des ateliers : « Danser avec des cailloux ? » et « Danser avec des feuilles mortes ? », un atelier « familles » étant par ailleurs prévu. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus général des initiatives menées par l’école et visant à offrir aux élèves une alternative aux formes traditionnelles d’apprentissage, en stimulant leur intelligence sensible, en favorisant des qualités telles que l’imagination, la curiosité et la créativité, à travers l’initiation à l’art, à la culture et à la démarche de création, ainsi que par une pédagogie innovante centrée sur la formation de futurs citoyens respectueux de leur environnement et acteurs de leurs apprentissages, ouverts aux autres et au monde qui les entoure. Cette année, l’ensemble de l’équipe pédagogique a souhaité ouvrir la pratique des élèves à de nouveaux objets, en tenant compte du fait qu’en période de pandémie, les élèves ont un réel besoin de s’exprimer corporellement et de sortir dans de nouveaux lieux pour « redécouvrir le dehors ».

Financement : billetterie

666

L’école polyvalente d’application des 44 Enfants d’Izieu, en REP Évariste Gallois à Paris (13e), est engagée dans l’action Théâ, mise en œuvre par l’Office central de la coopération à l’École, et destinée à favoriser la rencontre entre les écritures théâtrales « jeunesse » d’auteurs vivants et les élèves, et à permettre à ces derniers de lire, voir et mettre en voix et en jeu. Cette année, l’action Théâ se déroulera autour des œuvres de l’autrice Sabine Tamisier, au bénéfice de 14 élèves de grande section de maternelle, 14 élèves de CE1 et 25 élèves de CM2, avec pour objectifs notamment de favoriser l’accès à la culture, de développer le langage oral et écrit et de travailler sur les émotions.

Financement : acquisition de livres de l’autrice.

665

L’école maternelle Gustave Rouanet, en REP+ Maurice Utrillo à Paris 18e, reconduit du 29 mars au 1er avril 2022 sa classe découverte annuelle à Ménilles (Eure), avec hébergement dans le Centre d’hébergement du château, au bénéfice de 42 élèves de grande section, dont un quart sont logés en hôtel social. Ce séjour comprend la découverte du poney (approche, soins, contact, mise en confiance, conduite à pied, équilibre), la visite d’une ferme pédagogique, un jeu d’orientation, ainsi que l’établissement d’une correspondance avec les élèves restés à l’école. Le travail sur « l’habitation passée et présente », commencé à Paris dans le quartier Saint-Paul, sera poursuivi par un tour du village, avec une attention portée aux différents types d’habitation, à la toponymie, avec comparaison entre le château des Ménilles et d’autres châteaux déjà vus, et des relevés seront réalisés avec des thermomètres dans le cadre d’un travail sur la météorologie. Ce projet a notamment pour objectifs de faire découvrir aux élèves un milieu de vie différent, d’approfondir la notion de respect de l’environnement (les élèves y étant déjà sensibilisés, l’école ayant reçu le label E3D pour son implication dans ce domaine) et de favoriser le vivre-ensemble par l’approfondissement des compétences sociales et civiques (vivre en collectivité, accepter la séparation avec la famille, respecter les membres du groupe).

Financement : contribution à la prise en charge des frais de séjour.

661

L’école maternelle Charles Hermite, en REP Daniel Mayer à Paris (18e), réalise son projet « Le monde marin : des livres à la réalité », au bénéfice de 115 élèves, dont 32 en petite section, 36 en moyenne section et 47 en grande section. Tout au long de l’année, des livres sur le thème de la mer sont lus aux élèves, certains devant servir de support à l’écriture. Une sortie est prévue le 19 mai 2022, à la plage du Crotoy (Somme), comprenant la découverte des lieux, la construction et la décoration de châteaux de sables avec des algues et des coquillages dans un esprit « land art ». Au mois de juin, plusieurs activités permettront d’exploiter les découvertes et les expériences faites in vivo : abécédaire de la mer, imagier à partir de photographies prises sur place, création d’un livret par classe sur le modèle des livres étudiés. Ce projet vise notamment à permettre aux élèves de découvrir la mer, de vivre une expérience collective à l’échelle de l’école, d’augmenter de manière significative leur vocabulaire, de commencer à produire des écrits qui formeront une œuvre collective au sein de chaque classe, tout en les sensibilisant au développement durable et à la fragilité du littoral.

Financement : location d’un car.

660

L’école polyvalente Pajol, en REP Aimé Césaire à Paris (18e), réalise au second semestre de l’année scolaire 2021-2022, en partenariat avec l’association Tala, son projet « BIN TALA (Danse Regarde) », au bénéfice de 54 enfants âgés de 3 à 10 ans, issus de quatre classes, de la maternelle à l’élémentaire, dont une classe Ulis. Ce projet, qui s’inscrit dans le travail mené depuis plusieurs années avec les élèves sur la danse, consiste en la création d’une performance chorégraphique de danse et percussions africaines, en prenant appui sur les pratiques des danses congolaises, avec restitution pour les familles. Il vise à emmener les élèves vers la découverte de soi, de l’autre, du monde, de la diversité, en faisant du corps un outil de ressenti, d’expression et de communication, avec pour objectifs principaux d’apprendre à s’exprimer en utilisant le langage des arts et du corps, d’apprendre à se respecter et à appliquer les principes de l’égalité filles-garçons et de la dignité de la personne, mais également d’harmoniser les pratiques professionnelles pour assurer une continuité pédagogique et de favoriser l’inclusion des élèves de la classe Ulis.

Financement : permettre la réalisation d’un reportage photographique, à la création et à l’impression de dépliants pour l’information des familles, à l’impression de photos « souvenir » pour chacun des participants, ainsi qu’à financer le matériel nécessaire à la restitution (instruments, ballons, maquillage, fournitures, papier, peintures).

657

L’association Remembeur réalise son projet « Discriminations, justice et cohésion sociale », consistant notamment en une restitution du procès de Meursault autour de L’Étranger, de Camus, revisité par Kamel Daoud dans Meursault, contre-enquête. Ce projet, réalisé sous forme d’ateliers, en présence d’une autrice et d’une avocate, au bénéfice de 28 élèves de BTS (23 filles et 5 garçons) du lycée Le Corbusier d’Aubervilliers (93), doit permettre à chacun des élèves d’exprimer son point de vue en rédigeant des plaidoiries et en s’initiant à l’éloquence. Une restitution, avec captation filmée, sera organisée autour d’un simulacre de procès, en public, à l’Assemblée nationale. Les outils pédagogiques de l’association sont mis à la disposition des bénéficiaires : films d’animation évoquant les divers types de discriminations, affiches de l’exposition « Y’a pas bon les clichés », fiches pédagogiques destinés aux enseignants. Ce projet inclut une visite de l’Assemblée nationale et une visite au Mémorial de la Shoah de Drancy, déjà réalisée. Au total, en incluant l’exposition et la restitution, il doit bénéficier à 1 200 lycéens, 4 00 étudiants en BTS, 120 enseignants et 240 autres personnes (familles, élèves, parlementaires, journalistes), avec pour objectifs de poser des éléments de réflexion sur la justice, le racisme et les discriminations et de donner aux participants la possibilité de raconter, d’exprimer des points de vue et de prendre conscience des droits et devoirs de chacun face aux violences discriminatoires.

Financement : acquisition de matériels (26 kakémonos pour l’exposition) et de livres (28 exemplaires de L’Étranger), prise en charge des transports vers l’Assemblée nationale.

656

L’Association d’accès aux droits des jeunes et d’accompagnement vers la majorité (Aadjam) met en œuvre ses actions au bénéfice de 80 jeunes, âgés de 17 à 21 ans, sortis ou sortants du dispositif de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), filles et garçons, étant précisé qu’une part importante de ces jeunes sont des mineurs non accompagnés devenus majeurs. Ces actions prennent la forme d’une permanence juridique d’accès aux droits afin d’informer les jeunes et de les accompagner dans leurs démarches administratives. L’Aadjam donne également aux jeunes la possibilité de rencontrer un travailleur social, un juriste et un avocat, organise des accompagnements individualisés et des groupes de parole avec des psychologues bénévoles et noue des partenariats avec des structures tels que des théâtres et des musées afin de leur ouvrir l’accès à la culture. Ces actions ont notamment pour objectifs de s’assurer que les jeunes bénéficient du respect de leurs droits et de lutter contre les « sorties sèches » de l’ASE.

Financement : constituer un fond de secours d’urgence destiné à la prise en charge de titres de transport, de cartes de téléphone et éventuellement des fournitures scolaires, poursuivre les consultations psychologiques, contribuer à la réalisation de brochures d’information à destination de ces publics.

654

Dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC), le Collectif Belladone réalise son projet « NOUS », au bénéfice de 259 élèves issus de treize classes (dont une UPE2A) de quatre établissements d’Île-de-France : lycée professionnel des métiers de productions graphiques Alfred Costes et lycée professionnel des métiers de la coiffure et de l’esthétique André Sabatier à Bobigny (93), lycée professionnel Pierre Mendès-France à Villiers-Le-Bel (95), CFA École de boulangerie et de pâtisserie de Paris, à Paris (12e). Ce projet propose aux élèves de s’approprier la question du « NOUS » à travers les interventions des artistes du Collectif Belladone, en tenant compte des environnements et pratiques au sein de leurs établissements respectifs, avec pour objectifs de mettre en œuvre un projet créatif, de travailler la langue française, de porter un regard bienveillant sur soi et les autres, d’acquérir, à travers une forme d’art, une plus grande confiance en soi et une meilleure expression orale, de s’approprier les images pour une meilleure sensibilisation aux médias, de développer des capacités d’observation, d’analyse et un esprit critique, d’utiliser des outils innovants, de se familiariser avec des formes artistiques hybrides mêlant techniques/supports traditionnels et technologiques, et de découvrir des lieux culturels via des expositions et des spectacles.

Financement : contribution à la prise en charge de la billetterie, à l’acquisition de matériels pédagogiques et de tournage, ainsi qu’aux frais de communication.

653

L’école élémentaire Tlemcen, en REP Doisneau à Paris (20e), organise, du 16 au 20 mai 2022, au bénéfice de 53 élèves, dont 34 de CE1 et 19 de CE2 (23 filles et 26 garçons), un séjour tourné vers la découverte du littoral à travers des activités d’observation de la faune et de la flore, de pêche à pied, de jeux de plage, d’exploration des dunes, d’éducation à l’environnement et de « land art ». Ce séjour vise à permettre aux élèves d’apprendre autrement, en découvrant une autre région de France, à leur donner l’opportunité de connaître un dépaysement dans une petite commune de bord de mer, à les accompagner vers une plus grande autonomie et à mobiliser les savoirs scolaires dans des situations réelles, pour les aider à comprendre le monde qui les entoure. Les expériences des élèves seront un support pour l’acquisition de connaissances scientifiques, géographiques et lexicales du milieu côtier. Les élèves découvriront également l’histoire des côtes normandes à travers le bâti (villas anglo-normandes, port artificiel d’Arromanches permettant d’évoquer, de manière adaptée à l’âge des élèves, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et du débarquement).